8 RUE DE l'HUMANITÉ
- Marvin Ancian

- 1 déc. 2021
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 6 janv. 2022

Réalisateur. Dany Boon
Année de sortie. 2021
Genre. Comédie
Origine. France
Durée. 125 minutes
Ma note. 3/20
Synopsis : Les rues de Paris sont vides et silencieuses. Alors que certains ont préféré fuir la capitale, sept familles sont restées confinées dans un immeuble du 11ème au 8 rue de l’humanité avec entre autres ; une patronne de bistrot qui cherche le moyen de rester ouvert. Un scientifique ambitieux qui veut trouver le vaccin et ne plus jamais s’occuper d’analyses d’urines. Un hypocondriaque en panique mais heureux d’avoir enfin raison, sa femme avocate qui se bat pour concilier vie professionnelle et vie de famille, un coach sportif en ligne qui grossit au fil des semaines, sa fiancée enceinte qui fait le buzz en devenant chanteuse anti Covid, un riche self-made-man désespéré de ne pas avoir le niveau scolaire de son fils de 8 ans… et deux enfants de 8 et 10 ans qui, grâce au confinement, vont tomber amoureux. (source : AlloCiné)
Cette immersion dans un immeuble parisien en pleine période de confinement est une immense surprise… tant sa médiocrité déroute.
En tant que critique cinéma, il y a des chefs-d’œuvre sur lesquels on a une envie insatiable d’écrire afin de partager sa passion. Et il y a des ignominies sur lesquelles on se sent obligé de produire un texte pour épargner les éventuels futurs spectateurs. 8 Rue de l’Humanité en fait partie.

Spectateur lambda devant cet ersatz de film. © Kris Dewitte/Netflix
Verrue de l'humanité
Rien ne va dans la dernière réalisation de Dany Boon qui nous emmène à la rencontre d’une tripotée de voisins caricaturaux. Tous plus mal joués les uns que les autres, ils se chamaillent puis se rabibochent en pleine pandémie. Enchaînant les blagues triviales, le long métrage fait passer le pire des téléfilms du dimanche soir pour du Bergman. La vacuité du scénario permet au film d’atteindre le niveau zéro de la comédie en offrant une suite de clichés affligeants, voire malaisants.
Chères lectrices, chers lecteurs, ne rendez pas inutile mon calvaire de plus de deux heures devant cet objet insipide. Fuyez!
Article paru le 1er décembre 2021 dans le n°868 de Ciné-Feuilles.








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